La composition du lait maternel de 1 à 48 mois
Auteur : Marina Boudey conseillère en allaitement Lact’essence
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Auteur : Marina Boudey conseillère en allaitement Lact’essence
Il est souvent dit que le lait maternel n'apporte plus grand chose passé 1 an et que le bébé à des dents que c'est franchement quelque chose de malaisant, qu'il ne s'en sert que pour le réconfort et que ça lui fait bien plaisir à maman aussi qui ne veut pas laisser son petit bout grandir, qu'en plus il prête pas les joujoux au papa... OK on arrête là hein
Soyons clair l'allaitement non écourté à un aspect qualitatif. Et oui, en termes de macronutriments tout est parfaitement adapté pour répondre aux besoins du bambin en plus d'une alimentation variée et équilibrée.
À mesure que bébé grandit il se dépense et tète moins fréquemment. Du coup, l'énergie du lait augmente (calories et donc matières grasses et protéines) pour répondre à ce besoin de croissance. Les glucides eux sont comblés davantage par l'alimentation solide.
Il y a eu une étude qui a aussi montré qu'à 1 mois des bactéries étaient en nombre pour coloniser le tractus gastro-intestinal du bébé et l'aider à faire son microbiote, à 6 mois c'est d'autres bactéries plus agressives envers les radicaux libre qui apparaissent.
Le lait maternel est un tissu vivant, en constante évolution.
Pourquoi en sait-on si peu au sujet des allaitements de 1 an et plus? Car il y a très peu d'études possibles vu les taux d'allaitement court dans les pays industrialisés. Du coup on manque encore d'informations sur les bienfaits de ces allaitements non écourtés. Mais une chose est sûre c'est qu'au vu des quelques études lu, le LM évolue en fonction des besoins de l'enfant. Et ça, ce n'est pas de la magie, c'est scientifique, c'est notre métabolisme. Nous avons l'aliment le plus adapté pour nos enfants, jusqu'à qu'ils désirent d'arrêter eux même si c'est ce que souhaite la maman
Rappelons que selon l'anthropologue K.A Dettwiler le sevrage naturel du petit humain est situé entre 2.5 et 7 ans
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6316538/